Examen du (des) partenaire(s) - Dépistage des MST associés

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1 - Dépistage d'autres MST :

Il faut proposer chez tout patient présentant des condylomes péniens un dépistage d’autres maladies sexuellement transmissibles volontiers asymptomatiques :

- chlamydia
- syphilis
- hépatite B.

Une sérologie VIH doit être systématiquement proposée. Elle est très exceptionnellement refusée.

2 - Examen de la partenaire :

L’examen de la partenaire d’un patient atteint de condylome doit comprendre :

- un examen gynécologique

col

vagin

vulve

périnée

- un test à l’acide acétique

- un frottis cervico-vaginal

- une colposcopie (si nécessaire).

Des explorations complémentaires (biopsie) peuvent être indiquées en fonction du type de lésion mise en évidence, de la localisation de celle-ci (col utérin +++) et des résultats des examens antérieurs.

3 - Examen du partenaire :

L’examen du partenaire d’une patiente atteinte de condylomes doit comprendre un examen clinique sous bon éclairage par un examinateur entraîné. L’utilisation d’une loupe manuelle ou d’un paire de lunettes loupe éventuellement dotée d’un éclairage intégré permet un plus grand confort de l’examen.

Si l’intérêt de la colposcopie est démontré pour la pathologie cervicale, la péniscopie (examen du pénis à l’aide d’un colposcope, en pratique réservé aux gynécologues et aux dermatologues dont l’activité est intégrée dans des centres de dépistage pluridisciplinaires) ne constitue pas une nécessité.

Elle n’est en pratique effectuée que si l’appareil est à disposition. Le test à l’acide acétique dans le contexte du dépistage lésionnel chez l’homme n’a pas démontré son intérêt, ce qui ne remet pas en question son intérêt potentiel dans la surveillance de la maladie et des effets du traitement.