Types virologiques en cause

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Malgré les progrès des techniques de détection et de typage des PVH, il n’existe actuellement pas d’argument pour effectuer des typage viraux en routine pour plusieurs raisons.

Il existe comme pour les lésions histologiques une assez bonne corrélation entre le type viral en cause (à haut potentiel oncogénique ou non) et le type clinique de lésion. Les lésions acuminées sont le plus souvent dues à des PVH à risque faible (PVH6 et 2) tandis que les PVH à haut risque sont plus souvent (malheureusement) mis en évidence dans les lésions peu visibles ou infra cliniques.

Il existe par ailleurs une bonne corrélation entre la prévalence des types viraux oncogènes et le degré de dysplasie (75% de PVH oncogènes dans les PIN1, 93% dans les PIN2 et près de 100% dans les PIN3). Ces techniques ne sont utilisées que dans dans le cadre de travaux de recherche épidémioclinique ou fondamentale.

Il n’est cependant pas exclu que dans un avenir proche elles jouent un rôle plus important en routine, en particulier dans le cadre des atteintes cervicales utérines. De plus il convient de souligner que les modalités thérapeutiques ne sont pas dépendantes des types viraux. Une enquête récente montre l’attitude pratique des dermatologues français est en accord avec ce qui précède.